Aqua-Neocaridina

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RILI GREEN

RILI GREEN B

 

La bicolore blanche et verte…un bonbon à la menthe glacée !

 

 

DISPONIBILITE    GALERIE PHOTO    VIDEO DU BAC

 

Encore rare et peu répandue dans le commerce, la crevette Rili Green est une souche très prisée et fortement recherchée par les nombreux amateurs de robes bicolores car elle offre un contraste de fraicheur du plus bel effet pour l’agrément des bacs. En effet, alternant une zone translucide sur l’abdomen à une couleur vert sapin aux extrémités (céphalothorax et queue), la Rili Green se dénote particulièrement bien dans la plupart des environnements, notamment lorsque sa population devient importante, grâce à un pep’s séduisant et atypique qui attire l’œil. Certes encore onéreuse à l’achat, elle commence à bien se développer en Europe et devrait, dans les années qui arrivent, au gré de l’élevage de passionnés, devenir plus abordable.

 

D’ordre général, le standard de la souche s’accorde sur une coloration vert prononcé aux extrémités atteignant 70% de la surface du corps à une zone de translucidité orientée vers un blanc laiteux sur les 30% restants de la partie médiane de l’abdomen. Comme la Rili Carbon, elle présente également l’énorme avantage de sortir une pigmentation « or » en ligne dorsale sur les parties colorées de vert pour un effet des plus ravageur ! Cet atout se présente majoritairement sur les femelles adultes, les mâles y étant peu enclins.

 

Ceci dit, la Rili Green se veut être encore une sélection récente dont la stabilité demeure à travailler patiemment. Prudence à l’achat de souches, notamment en France, où l’instabilité est encore assez élevée avec des zoés naissant marbrées de vert et non nettement bicolorées. Contrairement à d’autres rilis, on n’observe pas encore dans sa population des individus atypiques présentant qu’une tache verte à un endroit du corps, ou à l’inverse, qui proposent une robe en trois bande de couleur. La génétique apportera peut-être ces aspects là plus tard au fil des sélections mais ce n’est pas encore le cas.

 

Voilà donc une crevette, vous vous doutez, qui dispose véritablement d’une grande notoriété dans le monde aquariophile malgré sa jeunesse et sa stabilité modérée. Plutôt prolifique mais relativement timide, elle se veut hautement recherchée pour son charme alpin, telle un sapin dans la neige ou un bonbon à la menthe glacée, qui séduit chaque jour davantage.  Et il faut bien dire qu’à peine arrivée dans mes bacs, l’afflux de demandes de réservation a été aussi surprenant qu’impressionnant… Mais quel pouvoir de séduction a cette petite crevette ! Chose sûre, elle est très en vogue actuellement !

 

Sensible mais facile et robuste, la Rili Green se prédestine à tous les amateurs de crustacés, des plus novices aux plus connaisseurs, qui disposent d’un bac propre ou d’un bac communautaire à leur offrir en perspective du simple agrément ou de celui de l’élevage. Pour ceux qui envisagent surtout d’élever la souche, il faut bien mesurer qu’un certain travail de sélection est à poursuivre pour l’optimiser et la stabiliser et qu’en ce sens, une certaine perte est à prévoir dans les juvéniles. Le ratio 70/30 est à bien préserver sur chaque individu naissant et il ne faut pas hésiter à déclasser tous ceux qui n’entrent pas dans ce critère.

 

Qui a envie de se lancer dans l’aventure ? Il est certain que nous n’avons pas hésiter de notre côté à nous y plonger et nous voilà lancés dans un fabuleux travail sur cette belle souche depuis janvier 2024 ! Voilà encore une belle aventure passionnante et nous avons déjà hâte de vérifier le fruit de nos choix sur les futures naissances au regard de toutes nos jeunes femelles grainées jusqu’au rostre!

  

Pour réussir votre élevage, en plus des conseils précédant, je vous recommande de prendre connaissance des règles de bases relatives à la maintenance de nano-crevettes néocaridinas, pour les plus novices, ou de bien appréhender les conditions de maintenance de mes crevettes, au plus simple du possible en suivant le lien ci-dessous.

 

 

Conditions de maintenance

 

 

Particularités et comportement :

 

En termes de comportement, la Rili Green se montre vivante en aquarium mais relativement timide, particulièrement lorsque les femelles sont grainées sur lesquelles on dénote une forte tendance à la cachette dès qu’elles aperçoivent l’humain même lors du nourrissage. Le calme prévaut donc pour cette souche lors des reproductions notamment en modulant les entretiens du bac pour réduire nos interactions. Ceci dit, elles semblent peu indisposées par d’autres occupants du bac, comme les nano-écrevisses, les aselles ou les escargots avec lesquels elles cohabitent très bien. Nous n’avons pas encore fait d’essai de cohabitation avec d’autres variétés de crevettes comme les caridinas.

 

Etonnamment et à contrario, on dénote toutefois un tempérament plutôt fort lorsque l’alimentation est présente. Les plus grands individus, surtout les femelles non grainées, n’hésitent pas à se lancer dans quelques règlements de compte restant amicaux pour conserver l’exclusivité de leur repas. Les chamailleries sont omniprésentes en présence de nourriture, tout comme les coups de pattes. Seuls les juvéniles ont tendance à se tenir à l’écart de ces petits conflits d’intérêt. Ce comportement ne s’observe pas de façon aussi marqué sur d’autres souches de néocaridinas. Voilà donc une petite crevette au tempérament bien contrasté, marrante à observer et qui, avouons-le, séduit d’autant plus !

 

Ainsi, les opérations d’entretien du bac sont à réaliser avec calme et précaution pour limiter tout stress ou inconfort, particulièrement lorsque plusieurs femelles sont grainées. Il ne faut pas s’attendre à voir certains individus venir butiner mains et outils lors des nettoyages. Certains, curieux, observeront de loin nos actions mais la plupart de la population disparaitra presto dans toute cachette possible et imaginable. Nos intrusions sont dons à mener avec délicatesse et attention pour éviter de blesser qui que ce soit, notamment lors des siphonages demandant l’enlèvement de certains décors ou plantes.

 

A ce sujet, les Rili Green apprécient fortement les environnement succédant les obstacles. Pierres et racines disséminées sur tout la surface au sol sont bienvenues. La végétation est également fortement appréciée notamment les plantes basses recouvrantes où les crevettes apprécient de se réfugier mais également sur les plantes à tiges surnageant en hauteur et cassant la pleine eau du volume comme l’égéria ou les mousses en nuages, la valisneria en bouquet…

 

Au regard du comportement général de la Rili Green et de sa faible disponibilité dans le commerce, il ne nous semble pas judicieux d’envisager une cohabitation avec des poissons de petites taille et pacifiques même si en théorie elle demeure possible, à la réserve de proposer de nombreuses cachettes naturelles (racines, noix de coco, écorces, pierres, plantes aquatiques). En effet le risque de prédation des juvéniles, dans les premières semaines de vie où leur taille oscille entre 1 et 5 mm au plus, est à notre vision de passionné à exclure pour ce type de souche encore trop récente, peu répandue et qui doit être absolument pérennisée. Bien entendu les poissons carnassiers et territoriaux sont à prohiber totalement (bettas, scalaires, cichlidés etc...).

 

Globalement, cette variété peut donc plutôt s’envisager dans un bac qui leur est spécifiquement réservé, notamment dans une optique de reproduction pour les aquariophiles qui souhaiteraient développer et travailler avec passion ce type de souche.  Les bacs communautaires multi-crustacés ou bacs d’aquascaping, sans poissons, sont également à privilégier pour le seul ornement coloré. Bien entendu, si une cohabitation « multi-couleur » avec d’autres souches de crevettes s’envisage, il est préférable de choisir des souches caridinas pour éviter toute hybridation.

  

En terme reproductif, la Rili Green, bien qu’issue d’une sélection plutôt poussée, présente un rendement élevé et s‘avère plutôt prolifique. En effet, d’ordre général et au regard de notre observation, les femelles grainent fréquemment même en hiver et paraissent encore plus fertiles sur les saisons intermédiaires notamment au printemps. Nous n’avons pas encore suffisamment de recul pour savoir si un sensible ralentissement se remarque sur la saison chaude estivale, affaire à suivre dès cet été. En moyenne, les femelles disposent de la particularité de porter de nombreux œufs dont le rendement d’éclosion se veut très élevé. Au-delà, les zoés subsistent très bien jusqu’à l’âge adulte et peu de pertes se dénote dans l’ensemble des portées. Vous voilà prévenu, la Rili Green dispose des qualités reproductives de la plupart des rilis et se veut donc propice à peupler assez vite le volume disponible.

 

En terme de taille, la Rili Green se situe dans la norme de la plupart des néocaridinas, atteignant à l’âge adulte un bon 3 cm pour les femelles et une moyenne de 2,5 cm pour les mâles.  Il n’est pas impossible que, comme pour la plupart des rilis, sa taille progresse encore en âge avancé pour s’approcher de la taille des plus grandes néocaridinas comme les rili orange par exemple. Pour l’heure nous continuons notre analyse…

 

Les zoés Rili Green ne naissent pas avec leur robe bicolore et se veulent quasiment totalement grises et donc très difficiles à voir en raison de leur petite taille. Dans les deux premiers mois de vie, les pigments verts apparaissent lentement et très progressivement sur l’ensemble du corps, sans possibilité de bien discerner une quelconque bicolorité. Cette dernière ressort peu à peu avec la croissance, de façon très progressive, notamment lorsque le vert s’intensifie au fil des mues entre l’âge subadulte et adulte où la partie translucide abdominale se démarque mieux sur l’abdomen et devient identifiable pour notre œil. Ce n’est qu’à l’âge adulte que la robe se veut bien ancrée et très éclatante. Il apparaitrait toutefois que les individus très âgés perdent en intensité de pigment, le vert paraissant s’adoucir fortement selon les informations acquises par d’autres éleveurs. Cette observation est pour notre part et en l’état de notre travail à confirmer.

 

Autre point remarqué, une sensible différence de grade de vert apparait entre individus. Certains présentant un vert sapin très prononcé, d’autres un vert plutôt olive mais toutefois bien marqué. Cet aspect est sans doute lié aux souches de base qui ont servi à la sélection de la Rili Green (souche jade moyen grade ou souche super green jade).  Au-delà, on dénote également une légère différence entre les mâles et les femelles où, classiquement comme chez la plupart des néocaridinas, les mâles sont dans l’ensemble sensiblement moins colorés que les femelles mais tout en restant bicolores. Seul le ratio parait plus faible chez ces messieurs au titre d’un 80/20 alors que les femelles atteignent un 70/30 classique à la rili. Cet aspect-là sera à travailler pour tous les éleveurs dans le temps.

 

 

Ma sélection de souche :

 

Encore peu répandue, il n’est pas évident de dénicher une souche de Rili Green, tant la demande est grande et sa disponibilité faible. De sélection plutôt récente, on ne cherchera pas une forte stabilité encore mais des individus au profil attrayant, bien typés et s’approchant au plus du ratio de bicolorité standard 70/30. J’ai ainsi patienté plus d’une année pour trouver ma population de base arrivée récemment en janvier 2024 de Hollande. Biensûr, dans la mesure où son prix suit la tendance de l’offre et de la demande, il se veut actuellement plutôt élevé, surtout sur les sites de revente en France ; il faut compter entre 70 et 80 euros les 10 individus. J’ai donc choisi de partir sur un cheptel d’une quinzaine d’individus pour bien lancer la souche et rester sur un investissement correct.

 

Voilà donc cette nouvelle population arrivée, riche d’un intense vert émeraude pour la plupart des individus, à l’exception de deux individus en observation présentant un vert sensiblement moins prononcé tirant davantage sur le vert olive. Bien entendu, comme pour toutes nouvelles arrivantes, je mène un certain travail d’observation de la souche afin de mieux l’apprécier et de bien l’orienter dans le temps. Toutefois, après un petit trimestre de surveillance rapprochée, il s’avère que la souche ne présente pas encore une stabilité suffisante, du moins conforme à mes exigences, avec une descendance non conforme au standard de la sélection à hauteur de 25 à 30%. Voilà donc une souche que nous allons efficacement travailler sur les deux années à venir afin de la stabiliser de façon plus importante pour atteindre un taux supérieur à 90%, que nous affinerons ensuite pour dépasser les 95%, mon objectif.

 

Sur mes premières reproductions, je constate d’ores et déjà que la qualité de la robe entrant dans le standard de la sélection est similaire autant sur les femelles que sur les mâles ; aspect usuellement peu commun chez les néocaridinas où les mâles sont généralement moins colorés que ces dames. Voilà donc déjà un très bon point !

Ceci dit, 25 à 30% de la progéniture naît en présentant une bicolorité non marquée avec des individus conservant le pigment vert mais en marbrure intense de l’ensemble du corps. J’écarte d’office ces individus, malgré leur charme, afin d’optimiser le gène de la bicolorité recherché.

Plus rarement, quelques individus naissent gris, à hauteur de 3 à 5% de l’ensemble des zoés. De même, je déclasse d’office ces individus-là.

 

Il faut demeurer prudent dans les déclassements à faire car certains individus ne marquent que très tardivement une vraie bicolarité aux extrémités. Même si cette dernière est d’ores et déjà visible et identifiable en âge subadulte, ces individus présentent plusieurs pigments sous forme de lignes fines discontinues ou sous forme de tâches pigmentées au niveau de la partie blanche de l’abdomen. Ces lignes ou pigments disparaissent progressivement en âge adulte restituant toute la blancheur escomptée à l’abdomen. Vigilance donc, la crevette Rili Green n’est pas une précoce de la robe finale qui n’apparait qu’à l’âge adulte. Un œil attentif est indispensable à sa sélection en pointant chaque individus mensuellement afin de prendre les bonnes décisions. Pour les individus sur lesquels un doute subsisterait, je préconise de travailler sur deux bacs parallèles afin de s’assurer de e pas déclasser des individus de grand intérêt. Mais à chaque éleveur sa méthode !

 

 

En terme de taux de stabilité, bien qu’elle soit récemment arrivée, on peut estimer que cette souche atteint un seuil de 70 à 75%. Pour réduire tout risque de dérive de la souche, je poursuis méticuleusement mes contrôles visuels à une fréquence mensuelle afin de vérifier que la robe de chaque individu respecte bien les proportions de bicolorité escomptées en âge plus avancé et que l’intensité du pigment vert demeure dans le temps. Je ne conserve pas les individus déclassés qui intègrent un bac dédié commun à toute mes souches. J’améliore également ainsi ma connaissance et ma maitrise de cette souche, encore bien récente dans mes bacs et serais en mesure d’affiner le taux de stabilité à l’échéance de l’année 2024.

 

A ce jour, je dispose d’un cheptel reproductif composé d’une dizaine de femelles adultes en moyenne et d’une dizaine de mâles, suffisant pour commencer à offrir une petite disponibilité dès la fin 2024 ou le début 2025, s’agissant comme énoncé d’une souche qui reproduit bien à priori. Toutefois, dans l’optique de grossir sensiblement ma population, je conserverai sans doute une part de mes reproductions 2024 dans un premier temps et adapterai le délai de disponibilité en fonction.

 

Pour l’instant et après quelques mois d’élevage, je ne prévois pas d’incorporer de nouveaux individus mâles et femelles visant à régénérer la génétique faute de besoins ; cette maintenance se projetant plutôt sur l’horizon 2025 pour le moment.

 

La souche proposée se veut donc bien intéressante pour tous ceux qui souhaitent acquérir et développer cette fameuse souche Rili Green tant convoitée. Je serais ravie de partager mes connaissances, observations avec de futurs éleveurs ! Il faut dire qu’elle mérite largement de se répandre dans nos bacs et d’acquérir une belle notoriété tant elle est plaisante au quotidien !

 

Biensûr, hors élevage, cette souche peut parfaitement se proposer à ceux qui ne souhaitent simplement qu’agrémenter leur bac d’une touche menthe glacée qui se remarque.

 

Conseils d’acclimatation :

 

Acclimatée aux eaux dures et calcaires usuelles du sud de France, son acclimatation ne pose aucune difficulté sur toutes les régions soumises à des paramètres similaires de l’ensemble du pourtour méditerranéen, que ce soit en plaine et sur le littoral, où toutes régions à dominante calcaire.

Dans ces conditions, un simple ajout d’eau d’un quart du volume de transport chaque 20 min durant 1h30 à 2h est largement suffisant.

 

La Rili Green peut également parfaitement s’acclimater à des eaux plus acides de montagne, du nord de France ou des régions à dominante forestière ainsi qu’à des conditions de maintenance sous eau osmosée. Je préconise alors un goutte à goutte plus lent sur une période de 2h30 à 3h au minimum.

 

 

PRIX :

 

  • 50 € le lot de 10 individus
  • 5,50 € pièce
  • Pack multi-couleurs possible sur demande

 

Envoi possible toute l'année sauf en période de grand froid

ou de canicule estivale.

Frais de port : 12 € supplémentaires

 



09/05/2024
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