ORANGE RILI
La bicolore blanche et orange…un nougat couleur mandarine !
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Largement répandue dans le commerce, la crevette Rili Orange est une souche qui demeure activement recherchée par les nombreux amateurs de robes bicolores car elle offre un contraste du plus bel effet pour l’agrément des bacs. En effet, alternant une zone translucide sur l’abdomen à une couleur orange mandarine aux extrémités (céphalothorax et queue), la Rili Orange se dénote particulièrement bien dans la plupart des environnements, végétalisés ou plus minéralisés, notamment lorsque sa population devient importante. Il faut dire également qu’en terme de taille, cette sélection est également l’une des plus grandes de toutes les néocaridinas, aspect plutôt attrayant pour tous ceux qui apprécient de pouvoir bien observer leurs crevettes dans leur quotidien.
D’ordre général, le standard de la souche s’accorde sur une coloration mandarine aux extrémités atteignant 70% de la surface du corps à une zone de translucidité orientée vers un blanc laiteux sur les 30% restants de la partie médiane de l’abdomen.
Malgré ce standard, il n’est pas rare d’observer dans sa population quelques individus atypiques et surprenants présentant un ratio coloré bien plus faible, généralement entre 20 et 50%, et qui ne présentent qu’une tache mandarine à un endroit du corps, ou à l’inverse, un ratio bien plus élevé, généralement au dessus de 80%, et qui n’est pas systématiquement réparti en deux bandes distinctes et notables sur les extrémités mais en trois bandes.
On pourrait penser que ce phénomène s’induit par une instabilité de sélection de la souche. Or, s’agissant d’une souche ancienne et maitrisée, il n’en est rien, aspect nettement confirmé au gré des observations faites par de nombreux professionnels. Il s’agit plutôt d’une véritable particularité génétique propre à la Rili Orange et que l’on ne retrouve pas sur d’autres types de crevettes bicolore. Voilà donc une souche susceptible d’apporter du pep’s et de l’inhabitude dans un bac ; chose sûre on ne s’ennuie jamais à observer ces petites variations de robes fort séduisantes qui font tout l’atout de la variété !
Voilà donc une sélection, vous vous doutez, qui dispose véritablement d’une grande notoriété dans le monde aquariophile. Stable, proposant une belle taille et très prolifique, elle se veut toujours autant recherchée malgré des années d’existence pour la vivacité de ses couleurs contrastées et son fort rendement reproductif. Il faut bien dire qu’elle offre un charme qui ne lasse jamais et qui séduit toujours davantage.
Peu sensible, très facile et robuste, la Orange Rili se prédestine à tous les amateurs de crustacés, des plus novices aux plus connaisseurs, qui disposent d’un bac propre ou d’un bac communautaire à leur offrir en perspective du simple agrément ou de celui de l’élevage. Ne suscitant pas un gros travail de sélection, cette souche, se trouve dorénavant largement répandue dans le commerce français. Prudence toutefois lors de votre acquisition à leur bonne stabilité, car en effet, il n’est pas rare de croiser des souches mélangées à d’autres sélections de néocaridinas ou non régénérées qui perdent en stabilité reproductive ou en éclat de couleur. Le ratio 70/30 est à bien observer sur un lot en vente et doit s’appliquer au moins à 80% des individus du lot acheté.
En effet, nombreux ont été ceux qui, pour régénérer leur propre cheptel ou booster l’intensité de la robe, ont usé de sélections Oranges Sunkist ou Orange Sakura en reproduction croisée. Il en résulte une perte qualitative des véritables souches d’Orange Rili, dérivant irrémédiablement vers des ratios plus faibles dans la bicolorité ou proposant un orange ^pale sur ses extrémités, voire à l’extrême s’affranchissant d’une coloration orange uniforme sur tout le corps et perdant alors toute bicolorité. Novice ou aguerri, l’œil doit rester aiguisé pour éviter toute dérive lors d’un achat !
Pour réussir votre élevage, en plus des conseils précédant, je vous recommande de prendre connaissance des règles de bases relatives à la maintenance de nano-crevettes néocaridinas, pour les plus novices, ou de bien appréhender les conditions de maintenance de mes crevettes, au plus simple du possible en suivant le lien ci-dessous.
Particularités et comportement :
En termes de comportement, la Orange Rili se montre très vivante en aquarium et semble peu indisposée par d’autres occupants du bac, comme les nano-écrevisses ou d’autres variétés de crevettes notamment caridinas. Elle se montre et se déplace au sol, sur les plantes ou les décors à la recherche de nourriture en toute sérénité et de façon quasi-permanente dans les cas de cohabitation. Ce comportement se remarque aussi, étonnamment, sur les femelles adultes généralement plus timides, même les femelle grainées qui se veulent usuellement sensibles avec vive tendance à s’isoler et se cacher ; comportement qui ne s’observent majoritairement pas sur la sélection Oranges Rili, en faisant des crevettes véritablement très sociables pour le plus grand bonheur des yeux.
D’ordre général, les opérations d’entretien du bac n’apposent aucun stress particulier et, à l’inverse, se veulent plutôt source de curiosité et de grand intérêt. Il est courant de devoir pousser certains individus de la zone de travail, des outils et même des mains qu’elles adorent butiner. Prudence donc lors des entretiens ou autres jardinages à ne pas blesser les individus les plus curieux, tous âges confondus. Les Oranges Rili tolèrent donc très bien les intrusions dans leur environnement, mais il faudra tout de même porter une vigilance particulière pour éviter de blesser les zoés difficilement visibles du fait de leur taille et les individus trop intrusifs sur votre aire de travail.
Les Oranges Rili peuvent donc cohabiter avec des nano-écrevisses pacifiques, des crevettes de souche caridinas et différentes variétés d'escargots d'eau douce (planorbes, anentomes helena, melanoïdes, neritina, asolènes spixi etc…). La cohabitation avec des poissons de petites taille et pacifiques demeure possible si elles disposent de nombreuses cachettes naturelles où se réfugier (racines, noix de coco, écorces, pierres, plantes aquatiques). Ces cachettes ont d’autant plus d’importance pour les juvéniles afin d’éviter tout prédation particulièrement dans les premières semaines de vie où leur taille oscille entre 1 et 5 mm au plus. Poissons carnassiers et territoriaux à prohiber bien entendu (bettas, scalaires, cichlidés etc...).
Globalement, cette variété peut donc s’envisager autant dans un bac qui leur est spécifiquement réservé, notamment dans une optique de reproduction pour les aquariophiles qui souhaiteraient développer et travailler avec passion ce type de souche, que dans un bac communautaire pour le seul ornement coloré, à la condition de bien le fournir en plantes et cachettes diverses. Bien entendu, si une cohabitation « multi-couleur » avec d’autres souches de crevettes s’envisage, il est préférable de choisir des souches caridinas pour éviter toute hybridation.
En terme reproductif, la Orange Rili, bien qu’issue d’une sélection plutôt poussée, présente un rendement vraiment très élevé et s‘avère hautement prolifique. En effet, d’ordre général, les femelles grainent fréquemment toute l’année et se veulent encore plus fertiles sur les saisons intermédiaires du printemps et de l’automne. Seul un sensible ralentissement se remarque sur la saison chaude estivale, phénomène pourtant peu classique comparativement à la plupart des crevettes mais qui peut s’expliquer par les changements climatiques actuels engendrant des étés caniculaires. Les femelles ont également la particularité de porter de nombreux œufs dont le rendement d’éclosion se veut généralement très élevé. Au-delà, les zoés, peu délicates, subsistent jusqu’à l’âge adulte et peu de pertes se dénote dans l’ensemble des portées. Vous voilà prévenu, la Orange Rili peuplera très vite votre volume, c’est certain!
En terme de taille, la Orange Rili dépasse généralement la norme de la plupart des néocaridinas, atteignant à l’âge adulte un bon 3,5 cm pour les femelles et une moyenne de 3 cm pour les mâles. Elle se veut donc l’une des plus grandes du genre néocaridina, ce qui la rend, au-delà de sa robe, très visible et très présente en aquarium.
Les zoés Orange Rili naissent déjà avec leur robe bicolore qu’il demeure toutefois difficile à bien voir en raison de leur petite taille. Pour l’œil humain, les zoés paraissent présenter des nuances orangées assez homogènes sur l’ensemble du corps, l’œil discernant difficilement la séparation des pigments sur le miniature. Leur bicolorité ressort davantage avec la croissance, de façon progressive, notamment lorsque le orange fonce et s’intensifie au fil des mues jusqu’à l’âge subadulte où la partie translucide abdominale se démarque mieux sur l’abdomen et devient identifiable pour notre œil. Une fois la robe bien ancrée, on ne dénote aucune différence entre les mâles et les femelles même en âge avançant. Ceci ne vaut pas systématiquement pour les toutes fin de vie, où il n’est pas rare de voir le orange perdre en intensité et devenir plus terne et plus fade, notamment sur les femelles éreintées. Ainsi est la vie, même chez les crustacés…
Ma sélection de souche :
Lors de ma recherche d’une belle souche de Orange Rili, bien typée, j’ai bien entendu été confrontée à une multitude de lots ne répondant pas aux critères de sélection attendus, notamment au bon respect du ratio de bicolorité 70/30 ou à une véritable intensité de coloration mandarine. Très habituée à ces dérives maintenant, j’ai patienté deux années pour trouver une jolie population reproduisant bien et en bonne stabilité.
Voilà donc cette nouvelle population arrivée début 2024, acquise au biais d’un salon aquariophile auprès d’un éleveur dont je suivais les produits depuis un certain temps. Bien entendu, comme pour toutes nouvelles arrivantes, je mène un certain travail d’observation de la souche afin de mieux l’apprécier et de bien l’orienter dans le temps. Toutefois, après un petit trimestre de haute surveillance, il s’avère que cette souche satisfait pleinement mes attentes, même au-delà, en proposant une descendance conforme au standard de la sélection. Voilà donc une souche efficace qui présente déjà une bonne stabilité, quel atout !
Sur mes premières reproductions, je constate d’ores et déjà que la qualité de la robe est similaire autant sur les femelles que sur les mâles, aspet usuellement peu commun chez les néocaridinas où les mâles sont généralement moins colorés que ces dames. Sur cette souche les deux sexes présentent la même conformité de robe et cela est très appréciable. Ainsi, de prime abord, la souche ne demande pas de travail spécifique d’amélioration mais seulement, pour les connaisseurs, un travail d’entretien de la sélection. Bien entendu, cela reste à confirmer dans le temps.
En terme de taux de stabilité, bien qu’elle soit récemment arrivée, on peut estimer que cette souche atteint un seuil de 92%. Depuis leur arrivée, je n’ai déclassé qu’environ 8% des individus qui ne présentaient pas de bicolorité mais se voulaient entièrement orange conformément à la sélection d’origine de leur souche à savoir les orange sunkist ou orange sakura. Pour réduire tout risque de dérive de la souche, je poursuis méticuleusement mes contrôles visuels mensuels afin de vérifier que la robe de chaque individu respecte bien les proportions de bicolorité escomptées et que l’intensité du pigment orange demeure dans le temps. Je ne conserve pas les individus déclassés qui intègrent un bac dédié commun à toute mes souches. J’améliore également ainsi ma connaissance et ma maitrise de cette souche, encore bien récente dans mes bacs et serais en mesure de bien préciser le taux de stabilité à l’échéance de l’année 2024.
A ce jour, je dispose d’un cheptel reproductif composé d’une dizaine de femelles adultes en moyenne et d’une quinzaine de mâles, suffisant pour commencer à offrir une petite disponibilité dès 2024, s’agissant comme énoncé d’une souche très prolifique. Toutefois, dans l’optique de grossir sensiblement ma population, je conserverai sans doute une part de mes reproductions 2024 dans un premier temps.
Pour l’instant et après quelques mois d’élevage, je ne prévois pas d’incorporer de nouveaux individus mâles et femelles visant à régénérer la génétique faute de besoins ; cette maintenance se projetant plutôt sur l’horizon 2025 pour le moment.
La souche proposée se veut donc bien intéressante pour tous ceux qui souhaitent acquérir une véritable Orange Rili bicolore au ratio 70/30 avec un abdomen translucidement ivoire et non bleuté.
Compte tenu de sa récente arrivée, pour l’instant je ne recommande pas aux éleveurs aguerris de mélanger cette souche à une autre dans une optique d’amélioration de la leur. Encore trop tôt pour l’annoncer, il est à mon sens préférable d’attendre un peu plus d’observation pour affirmer une position ou une autre. La patience est toujours source de certitudes ! Ceci dit, il s’agit toutefois d’une souche déjà convenablement stabilisé et qui correspond au standard de la sélection.
Biensûr, hors élevage, cette souche peut parfaitement se proposer à ceux qui ne souhaitent simplement qu’agrémenter leur bac d’une belle bicolorité très contrastée et qui se remarque.
Conseils d’acclimatation :
Acclimatée aux eaux dures et calcaires usuelles du sud de France, son acclimatation ne pose aucune difficulté sur toutes les régions soumises à des paramètres similaires de l’ensemble du pourtour méditerranéen, que ce soit en plaine et sur le littoral, où toutes régions à dominante calcaire.
Dans ces conditions, un simple ajout d’eau d’un quart du volume de transport chaque 20 min durant 1h30 à 2h est largement suffisant.
La Orange Rili peut également parfaitement s’acclimater à des eaux plus acides de montagne, du nord de France ou des régions à dominante forestière ainsi qu’à des conditions de maintenance sous eau osmosée. Je préconise alors un goutte à goutte plus lent sur une période de 2h30 à 3h au minimum.
PRIX :
Envoi possible toute l'année sauf en période de grand froid ou de canicule estivale. Frais de port : 12 € supplémentaires |