Aqua-Neocaridina

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MELANOIDE TUBERCULATA ET GRANIFERA

 
GRANIFERA  1
MELANOIDE 1

 

Le détritivore nettoyeur de sol...

 

 

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Découvert en 1804, l’escargot mélanoïde est très largement connu et répandu dans les milieux aquatiques d’eau douce des régions tropicales (Afrique, Asie et Océanie) mais également en régions tempérées comme en Europe du Sud. On a longtemps cru que sa survie était conditionnée à une fourchette thermique située entre 18 et 30°C. Or, les dernières observations faites de populations se maintenant en Europe du Nord (notamment en Hollande, Autriche, Hongrie…), sous des températures hivernales de 10°C, témoignent nettement du contraire. Leur présence est très probablement liée à des rejets au tout-à-l'égout de certains aquariophiles qui ont contribué à favoriser leur colonisation du milieu dans ces régions plus froides. Des études et recensements sont encore en cours pour mieux connaitre leur répartition mondiale réelle, ceci d’autant plus qu’il existe une multitude de variétés distinctes dont les deux plus connues en aquariophilie sont le Mélanoïde Tuberculata et le Mélanoïde Tarebia Granifera que nous proposons.

 

Grand classique de l’aquariophilie, le mélanoïde est d’ordre général un escargot peu exigeant et surtout un excellent aérateur de sol dont la réputation n’est plus à faire. Grand détritivore, il est également extrêmement utile dans un aquarium pour consommer tous les restes de nourriture, la matière organique non dégradée, les plantes mortes et les déchets enfouis dans le sol, évitant que l’ensemble de ces résidus ne se transforment, après fermentation, en bulles de gaz fatales, lorsqu’elles se libèrent, pour toutes les populations occupant le bac (poissons et surtout crevettes et nano-écrevisses). Le mélanoïde, autrement dénommé « le lombric des aquariums », est donc un incontournable allié qui contribue au nettoyage du bac. En effet, il consomme également les algues incrustantes, épiphytes et micro-algues qu’il râpe ou « pâture » pendant la nuit sur les vitres et décors, et dont il permet de contrôler la densité.

 

Malheureusement, comme c’est le cas pour beaucoup d’escargots, la plupart des aquariophiles ont grande tendance à confondre « pâturage » et « consommation de plantes » et, de fait, à renvoyer une mauvaise image de ces petits occupants. Le mélanoïde ne touche aucunement aux plantes vivantes et se veut totalement inoffensif à leur égard. Pour ceux qui observerez des individus accrochés sur une plante saine, non, ils ne la mangent pas et se contentent seulement de tailler et d’éliminer toute partie de feuille morte ou en décomposition, ou encore de pâturer les microalgues qui l’envahissent et contribuent à sa détérioration.  Le mélanoïde offre donc une qualité supplémentaire, celle d’être un véritable et performant petit jardinier ! Toutefois, de par son mode de vie, il est à noter que le mélanoïde peut avoir tendance à déterrer les jeunes boutures récemment mises en place par le simple fait de son passage dans le sol. Pour éviter ce petit désagrément, nous recommandons de bloquer leurs racines avec quelques petits galets périphériques en pied, notamment le temps nécessaire à un fort développement des racines pour une meilleure prise.

 

Le mélanoïde dispose d’une longue coquille conique, spiralée et pointue, composée de six à douze verticilles légèrement convexes, moyennant une longueur de 2 cm à 5 cm selon la variété. Cette forme lui permet de s’enfouir facilement dans le sol grâce à un mouvement de rotation de la coquille s’assimilant au principe d’un foret. Ainsi, il contribue à l’ameublissement des sols et à leur oxygénation, du fait même de son passage. Disposant d’un opercule étanche et puissant, le mélanoïde peut survivre jusqu’à 3 mois hors de l’eau en conservant cette dernière dans sa coquille. Selon certaines études, cela lui permettrait même de supporter jusqu’à 26 mois de sécheresse en s’enfouissant dans une zone boueuse pour résister à la dessication. En raison de la grandeur de sa coquille et comme beaucoup d’escargots, le mélanoïde préfère les eaux assez dures afin de trouver le calcium dont il a besoin pour son bon maintien. Il peut toutefois vivre dans des eaux plus douces et sensiblement acides (ph > 6,2, 4°GH minimum) à condition de trouver suffisamment de calcium ; élément qu’il est recommandé de leur apporter au gré d’une alimentation complémentaire adaptée dans les bacs sous eau osmosée.

 

En terme de coloration, il existe différentes variétés de mélanoïdes donc chacune dispose de tonalités propres sur la coquille ou le corps. Vis-à-vis de ce large éventail, Aqua-neocaridina propose deux de ces variétés, selon disponibilités du moment, à savoir :

 

        • le mélanoïde Tuberculata, le plus classique) ;
        • le mélanoïde Tarebia Granifera (ou mélanoïde black).

 

Le mélanoïde Tuberculata présente une coquille généralement colorée de beige, crème, miel ou marron sur laquelle de petites tâches brunes à rougeâtres effilochées s’aperçoivent sur les jeunes individus. Ces tâches disparaissent ou s’estompent avec l’âge et les individus adultes n’en sont généralement plus pourvus. Leur corps peut être gris clair ou présenter des nuances plus sombres dans les tons marrons.

 

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Mélanoïde Tuberculata juvénile

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Mélanoïde Tuberculata adulte

 

 

Le mélanoïde Granifera, lui, propose une coquille très sombre, oscillant entre la couleur châtaigne et le noir, dont la surface comporte une série de crêtes proéminentes, ou tout petits picots, sur chaque spirales de la coquille, plus ou moins marquées selon les individus. Les individus jeunes naissent généralement châtaigne et foncent vers le noir avec l’âge. Il arrive que certains individus conservent la couleur châtaigne toute leur vie. Le corps est généralement brun sombre à noir.

 

Granifera C

Mélanoïdes Granifera

 

D’ordre général, l’opercule du Granifera présente un diamètre plus important que celui du Tuberculata. Aussi, le Tuberculata propose une coquille toujours plus longue et fuselée (de 3 à 5 cm) que celle du Granifera (2 à 3  cm) qui se veut plus massive et compacte.

 

Par contre, Tuberculata et Granifera présentent des similitudes comme notamment la présence de papilles attachées tout autour de leur opercule ; papilles sensiblement moins denses et plus longues chez le Tuberculata et sensiblement plus denses mais très courtes chez le Granifera. Ils ont également tous deux une tête aplatie, avec une bouche antérieure bien visible, ainsi qu’une paire de fines antennes avec des yeux à leur base.

 

Le mélanoïde est également d’une autre grande utilité en aquariophilie car il se veut être un bio-indicateur en or ! Dans la journée, il est caché dans le sable ou le gravier, aspect nettement visible puisqu’on aperçoit les pointes de leurs coquilles dépasser du sol. A l’inverse, les escargots sont plus actifs la nuit ou après nourrissage, moment où ils sortent du sol et remontent sur les décors ou les vitres. Particulièrement sensibles à la pollution et au manque d’oxygène du fait de leur respiration branchiale, les melanoïdes vont adopter un comportement très changeant dès que des polluants sont présents à une très faible dose en remontant tous brusquement le long des vitres jusqu’à la surface de l’eau, même en plein jour et sans nourrissage. Il s’agit du signal d’alerte sans appel des prémices d’apparition d’un pic de nitrites (NO2) ou de nitrates (NO3), ou d’une anomalie de filtration et d’oxygénation à ne réellement pas négliger. Ne pas hésiter à changer rapidement au moins 50% du volume d’eau du bac à la moindre observation de ce type de comportement. Il se veut donc, à nouveau, être un allié de taille pour la bonne préservation de nos petits protégés, poissons ou crustacés.

 

En termes de reproduction, les melanoïdes reproduisent en eau douce. Les individus ont une reproduction sexuée, non hermaphrodite, mais peuvent aussi user de parthénogénèse, c’est-à-dire qu’une femelle, qui est vivipare et majoritaire dans la population globale, peut pondre des œufs viables sans avoir les gamètes d’un mâle et ce uniquement par auto-division des cellules ovariennes. Elle ne produira alors que des femelles. Ces méthodes de reproduction rendent donc la variété très prolifique, notamment lorsque le milieu est propice et que l’alimentation afflue. Les femelles conservent les œufs puis les petits escargots nés dans une poche d'incubation interne, située au niveau de la tête, jusqu'à ce qu'ils atteignent une taille suffisante pour être libérés (0,5 mm environ). Les mâles ne disposent pas de cette poche de couvaison. Les petits regagnent ensuite le substrat pour y effectuer leur croissance qui assez lente à raison de 2,5 mm par mois. Il faut compter 5 à 6 mois pour qu’un mélanoïde atteigne une taille subadulte (1,3 à 1,7 cm). Ceci est lié à sa longévité importante qui peut atteindre 4 ans.

 

Pour éviter la prolifération, il est recommandé de ne pas trop nourrir et de réaliser régulièrement des entretiens du bac notamment avec siphonage du sol qui aspirera une partie des juvéniles. Le plus souvent, leur nombre s'accroît uniquement si la nourriture est trop abondante (surplus de nourriture pour poisson, plantes moribondes, cadavres...). Ils se régulent d'eux mêmes dès que la nourriture vient à manquer ou se veut insuffisante. En revanche, leur disparition, progressive ou rapide révèle un changement d'équilibre, voire un franc déséquilibre du bac qu’il convient de rectifier.

 

En cas de surpopulation au long terme, il existe plusieurs solutions naturelles, au-delà des pièges divers vendus dans le commerce, tel que l’implantation :

  • d’escargots carnivores comme les Anentomes Helena qui peuvent réguler ou éradiquer une population de mélanoïdes selon le nombre d’individus incorporés dans le bac et s’attaqueront également à tous escargots de petite taille ;
  • de poisson mangeurs d’escargots comme les loches ou tétraodons qui éradiqueront définitivement tous mélanoïdes mais également tous autres escargots même de grande taille. A noter que les Oscars apprécient également les mélanoïdes.

 

 

Mis à part les variétés précédemment citées, les mélanoïdes peuvent parfaitement cohabiter avec tout poissons pacifiques même territoriaux (cichlidés, discus, scalaires…), les nano-crevettes, les nano-écrevisses et tous autres escargots. Prudence toutefois avec certaines écrevisses de grande taille, comme les cherax ou les allenis, dont certains individus peuvent accidentellement ou par curiosité goûter à un mélanoïde sans grande défense. Ces individus là prendront par suite un grand plaisir gustatif à en consommer régulièrement voire même à creuser le sol pour en trouver.

 

En termes de maintenance, ce type d’escargot ne demande aucun entretien spécifique et s’acclimate parfaitement à tous les types de bacs, chauffés ou non, sous eau du robinet et sol neutre en sable ou gravier. En effet, très résistant, il s’accommode très facile à un large éventail de paramètres. Comme pour tous les gastéropodes, les bacs acides maintenus au biais de sols techniques et d’eau osmosée sont à éviter en raison du manque de calcium qui ne se veut plus suffisant au bon maintien de leur coquille. Ceci dit, les mélanoïdes étant des escargots très résistants, ils parviennent à s’y adapter à la réserve de leur fournir une alimentation spécifique riche en calcium mais grande prudence lorsque vous les attrapez ou nettoyez le bac, leur coquille s’en voit tout de même très fragilisée et peut devenir cassante au moindre choc ou à la moindre pression menant à la mort de l’animal. Hors eau osmosée, les mélanoïdes ne demandent aucune alimentation particulière.

 

 

 

PRIX :

 

--> TUBERCULATA

      • A la pièce :   0,50 € 
      • En lot de 10 individus : 4 €
      • En lot de 30 individus : 10 €

 

--> GRANIFERA

      • A la pièce :   0,70 € 
      • En lot de 5 individus : 3 €

 

Lot mélangeant d’autres variétés d’escargots possible sur demande.

 

Envoi possible toute l'année sauf période de grand froid ou de canicule.

Frais de port : 10 euros supplémentaires. 

 



14/12/2023
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